Substances chimiques préoccupantes

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Substances chimiques préoccupantes

Pourquoi donc qualifions-nous de ‘préoccupantes’ les substances chimiques utilisées dans la fabrication des plastiques ? Des scientifiques de renommée mondiale estiment que les impacts sur la santé de cinq substances chimiques préoccupantes qui se diffusent à partir des matières plastiques sont extrêmement alarmants et très préoccupants.

Pire encore, aucun cadre de travail complet n’existe aujourd’hui à l’échelle du globe pour vous prémunir, vous et votre famille, contre cette menace.

Tout ce qui sépare ces effets sanitaires de votre famille est un patchwork confus de réglementations internationales, régionales et nationales.

Selon notre point de vue, cela ne suffit pas.

La solution

Il faut que le Traité mondial contre la pollution plastique réglemente complètement les substances chimiques sur la totalité du cycle de vie des plastiques.

Une réglementation complète peut sembler lourde et onéreuse. Toutefois, c’est plus simple qu’il n’y paraît.

Une réglementation non seulement protège la communauté contre les substances chimiques toxiques, mais elle profite également à l’industrie, à laquelle elle apporte une certitude réglementaire.

Nous pouvons nous inspirer d’autres traités multilatéraux sur l’environnement, dans lesquels les pays ont fait preuve d’initiative pour protéger leurs citoyens et favoriser l’industrie.

Ils ont commencé par une liste (en annexe) et nous devrions faire de même.

Donc : par où allons-nous commencer ?

Les substances chimiques trouvées par nos scientifiques de renommée mondiale sont à l’origine de dommages pour la santé extrêmement alarmants et très préoccupants.

Il s’agit des substances suivantes :
  1. les bisphénols (dont le BPA),
  2. les phtalates,
  3. les polychlorés biphényles (PCB),
  4. les éthers diphényliques polybromés (EDP),
  5. les substances per-  et polyfluoroalkylées (PFAS).
Nous ne disons pas que ce sont les seules substances chimiques devant figurer sur la liste, car il existe de nombreuses autres substances chimiques préoccupantes dont certaines n’ont même pas été étudiées sur les humains. Mais c’est là que nous devrions commencer.

Pour réaliser combien ces cinq substances sont inquiétantes, voir leurs dommages sur la santé ici.

Mécanismes proposés pour une réglementation en vertu du Traité

Un point essentiel à prendre en compte influencera la manière dont ces substances chimiques seront réglementées, à savoir si la substance fait déjà l’objet d’une réglementation par un autre accord multilatéral sur l’environnement (AME).

  1. Si la substance figure sur une liste dans un autre AME, il faut alors imposer des mesures de contrôle.
  2. Si la substance n’est pas répertoriée dans un autre AME, elle doit alors l’être au titre de ce Traité.

Les avantages de cette approche

Un traité unique réglementant la totalité du cycle de vie des substances chimiques utilisées dans les plastiques apportera :

  • des avantages sanitaires et environnementaux résultant de la réglementation de substances chimiques connues pour être néfastes pour la santé humaine ;
  • une certitude accompagnant la réduction des lourdeurs réglementaires pour les entreprises et l’industrie grâce à une clarté accrue sur les substances chimiques pouvant être utilisées ou non dans la production de plastiques ;
  • la capacité de placer la science à l’avant-garde des réglementations en veillant à ce que les mesures réglementaires reposent sur la recherche.

Ceci peut être réalisé

Les substances néfastes ont déjà été soumises à une réglementation complète.

Le monde s’est mobilisé afin de protéger les personnes, les écosystèmes et la faune contre les effets du mercure, métal lourd hautement toxique. Connu sous le nom de Convention de Minamata, un traité détaillé réglemente tous les aspects du cycle de vie du mercure.

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