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Plastiques et santé humaine
Qu’est-ce que le plastique ?
Les matières plastiques sont des matériaux solides où l’on fait appel à des polymères (grosses molécules) synthétiques ou semi-synthétiques comme ingrédients principaux, et auxquels sont ajoutées diverses substances chimiques pour les rendre durs ou souples, résistants aux UV, etc.
Les plastiques servent à fabriquer toutes sortes d’objets, car ils peuvent être façonnés à peu près n’importe comment et en général durent longtemps.
Ils sont d’ordinaire très bon marché, légers, et on peut les fabriquer bien plus vite que d’autres matériaux comme l’acier et le bois.
Certains plastiques entrent dans la composition d’autres matériaux, à l’exemple des revêtements en plastique à l’intérieur des boîtes de conserve et des composants plastiques de nombreuses peintures.
Pourquoi les plastiques sont-ils nocifs ?
Quand nous jetons un morceau de bois, il va probablement pourrir et s’intégrer dans la terre au bout de quelques années.
Par contre, les plastiques se dissocient en particules de plus en plus petites (on les appelle micro ou nanoplastiques). Ces fragments peuvent prendre des centaines, voire des milliers d’années pour se décomposer complètement.
Ces particules de plastique ont le potentiel d’être nocives pour notre corps et pour la planète quand elles libèrent les produits chimiques servant à les rendre utiles.
Un grand nombre de preuves établissent un lien entre certains produits chimiques plastiques couramment utilisés – et nous savons que les humains y sont exposés – et un risque accru de problèmes de santé graves. Chez les enfants en particulier, on a constaté des faibles poids à la naissance, des malformations génitales, des troubles du développement neurodéveloppementaux, des cas d’obésité et de résistance à l’insuline. Pour plus d'informations sur ces dommages pour la santé, voir Plastic Health Umbrella Review (Revue parapluie plastique et santé).
À cause de cette relation avec l'obésité, les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et les problèmes de fertilité à l'âge adulte, ces substances chimiques pourront également se répercuter sur l’avenir de votre enfant.
Pire encore, nous commençons à peine à comprendre ces impacts potentiels des plastiques sur notre corps, mais qu’en est-il de notre planète où chaque être vivant est connecté ?
Les plastiques sont-ils tous nocifs ?
Potentiellement. Ceci doit tout de même être un peu plus nuancé.
La pollution plastique est un problème bien réel, mais les effets néfastes sur la santé humaine résultent de certaines substances chimiques donnant aux plastiques l’utilité qui nous est nécessaire.
Comment me protéger, moi, mes proches, ma planète ?
Le moyen le plus rapide de se prémunir contre les effets nocifs des plastiques consiste à réduire l’utilisation et l’exposition à ces derniers.
Toutefois, c’est plus facile à dire qu’à faire, car il y a du plastique dans presque tout, même dans les boîtes de conserve !
Vous pouvez faire certains choix, comme remplacer les récipients et ustensiles alimentaires en plastique par des récipients en bois, en verre, en métal ou en céramique, et éliminer autant que possible le plastique de votre vie.
Mais nous estimons que ce n’est pas aux consommateurs ordinaires que revient la responsabilité individuelle de protéger leur santé ou celle de leurs enfants contre les dangers du plastique, ou de résoudre la crise mondiale du plastique.
En fin de compte, pour réduire réellement les effets nocifs des plastiques, il faut que les pouvoirs publics et les industries du monde entier prennent l’initiative du changement : c’est pourquoi la Fondation Minderoo soutient le Traité mondial contre la pollution plastique.
Les plastiques sont utiles : pourquoi ne pas simplement les recycler davantage ?
Recycler les plastiques encore et encore ne résout pas le vrai problème : le plastique est nocif.
Les entreprises pétrochimiques affirment que le recyclage et la réduction de la demande des consommateurs sont une réponse suffisante à cette crise. C’est une illusion. Nous ne pouvons pas nous en sortir par le recyclage.
Le recyclage n’est qu’une fuite en avant qui repousse le problème des plastiques.
Le pourcentage d’articles en plastique recyclé est faible. De plus, il a été démontré que les plastiques recyclés contiennent plus de substances chimiques dangereuses que les plastiques vierges.
Nous avons cessé de mettre du plomb dans l’essence, des CFC dans les réfrigérateurs, et nous estimons de même qu’il est temps d’en finir avec de nombreux plastiques (en particulier ceux qui sont fabriqués avec des substances chimiques préoccupantes).
Le Traité mondial contre la pollution plastique
Qu’est-ce que le Traité mondial contre la pollution plastique et pourquoi est-il important ?
Le Traité mondial contre la pollution plastique (Global Plastics Treaty, GPT) est un accord international en cours de négociation par près de 175 pays en vue d’enrayer la pollution par les plastiques à chaque étape de leur cycle de vie, depuis leur fabrication jusqu’à leur élimination.
Le GPT est conçu pour aider chaque pays signataire à trouver un moyen de réduire, puis d’arrêter la pollution plastique (sur les personnes et l’environnement), tout en reconnaissant que chaque pays et chaque économie ont des besoins différents.
Le GPT engage les signataires à réduire l’utilisation et la fabrication des plastiques, à renforcer les réglementations relatives aux substances chimiques préoccupantes nocives, et à instaurer une « prime polymères » afin que les producteurs de plastique paient davantage pour la création de leurs produits.
Chaque pays peut s’appuyer sur le GPT en soutien aux efforts de réduction les mieux adaptés à ses besoins.
Le GPT par ailleurs crée un cadre mondial standard que chaque pays signataire peut utiliser, de sorte que les efforts soient coordonnés et efficaces.
Le GPT est important parce que le plastique et le plastique recyclé nuisent à la santé de vos enfants. Nous devons agir dès maintenant, sans quoi les impacts sanitaires et financiers continueront à s’accumuler.
Qu’est-ce que la Fondation Minderoo souhaite voir figurer dans le Traité mondial contre la pollution plastique ?
La Fondation Minderoo plaide en faveur d’un Traité sur les plastiques dynamique, ambitieux et d’envergure mondiale qui protège la santé de nos enfants, leur avenir et l’environnement, qui offre une certitude réglementaire à l’industrie, et qui favorise une transition équitable pour tous. Il nous suffit de deux choses dans le Traité pour y arriver : une prime polymères, et une réglementation complète sur les substances chimiques utilisées dans la fabrication des matières plastiques.
Que sont les substances chimiques préoccupantes ?
Lorsque nous évoquons une substance chimique préoccupante, nous parlons d’une substance chimique utilisée dans la matière plastique, qui a le potentiel d’être libérée et qui est dangereuse en raison de :
1. sa toxicité ou sa capacité à perturber nos hormones ;
2. sa tendance à une décomposition très lente ;
3. sa capacité à s’accumuler dans notre corps (ou à y pénétrer continuellement) ; ou
4. sa capacité à se déplacer facilement dans l’environnement en combinaison avec 1, 2 ou 3 ci-dessus.
Des exemples de substances chimiques préoccupantes comprennent les cinq groupes pour lesquels la revue parapluie de la Fondation Minderoo a trouvé des preuves de nocivité extrêmement alarmantes et profondément préoccupantes : bisphénol et plus spécifiquement BPA, phtalates (fréquents dans les plastifiants), PCB, PBDE (charges ignifugeantes) et PFAS.
Qu’est-ce que la prime polymères et pourquoi en avons-nous besoin ?
Un gouffre financier de 350 à 500 milliards de dollars sépare notre ambition de vouloir protéger la santé et l’environnement de nos enfants, et les sources de financement disponibles aujourd’hui. Pour compenser cette insuffisance, la Foundation Minderoo estime que cette mesure devrait être une petite redevance imposée aux producteurs de polymères plastiques primaires. Une telle redevance serait facturée par tonne de polymères plastiques primaires produite. Cette contribution, de l’ordre de 6 à 8 centimes par kilogramme de polymère, permettrait de financer des systèmes complets de gestion des déchets, de soutenir une transition équitable pour la main-d’œuvre du secteur des déchets, de remédier à la pollution héritée du passé et d’atténuer les effets désastreux de cette crise sur la santé humaine.
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